80% des Vatéliens restent fidèles au secteur de l’Hôtellerie-Tourisme tout au long de leur carrière. Mais il en est certains, comme Jean-Baptiste Karsenty qui changent totalement de métier.
En 2005, Jean-Baptiste créé son agence de communication et publicité web dans les montagnes, à Méribel. Il choisit de l’appeler La Mobylette Jaune en référence aux heures passées dans un garage avant d’acquérir ses propres locaux. Un peu à la « Steve Jobs ».
Voici donc la Success Story d’un diplômé de Vatel Lyon en 1998. Il nous raconte son arrivée à Vatel, ses stages, ses premières années dans l’hôtellerie, son changement de métier et ce en quoi son profil de Vatélien l’a aidé à créer son entreprise.
Jean-Baptiste, pourquoi avoir choisi d’intégrer Vatel ?
Parce que c’était logique. Je souhaitais m’orienter vers des métiers qui me permettraient de voyager et d’être très polyvalent. Vatel était pour moi l’école qui me donnerait toutes les clés d’entrée. Je voyais à l’époque dans l’hôtellerie-tourisme un ensemble de métiers concrets qui me permettraient de m’épanouir pleinement en volant de mes propres ailes.
Quels stages avez-vous effectué pendant votre cursus ? A quels postes ?
Le premier à la Voile d’Or 4* à St Jean Cap Ferrat : 2 mois en cuisine, 2 mois en salle. Le deuxième et le troisième au même endroit, en Angleterre, au Danesfield House 5*. Cette double expérience a été enrichissante car je suis arrivé en tant que commis au service des chambres, puis manager, second du bar et réceptionniste. Un parcours très complet, à tous les étages.
Enfin, une fois le stage de 3e année terminé, j’ai été embauché dans ce même hôtel et j’ai gravi les échelons jusqu’à la direction de l’établissement. Une belle évolution quand on sait que j’ai démarré comme commis-stagiaire !
Comment les opportunités se sont-elles présentées de l’obtention de votre diplôme à la création de votre agence web ?
J’ai rencontré ma femme en Angleterre dans cet hôtel. Elle est savoyarde, deMéribel et elle a réussi à me rapatrier depuis l’Angleterre jusque dans ses montagnes. En station, j’ai fait 6 années supplémentaires dans l’hôtellerie en tant qu’Assistant de direction dans des petits hôtels de Méribel. Et c’est à la suite d’une rencontre improbable avec un ami d’enfance de ma femme que je me suis lancé dans le web en 2005. Ce fut presque un retour à la case départ car il a fallut tout réapprendre, sauf les bonnes bases de gestion que j’avais acquise à Vatel.
Comment est née la Mobylette Jaune ? Pouvez-vous nous présenter votre Agence Web ?
Comme le veut la légende, la Mobylette Jaune est née dans un garage partagé par 2 colocataires passionnés de web. C’était avant tout l’envie de vivre une aventure humaine plus que celle de faire du business. On est parti avec presque rien, 2 planches en bois et 2 ordinateurs. J’ai quand même gardé mon poste dans l’hôtellerie pendant 1 an pour pouvoir lancer l’entreprise correctement, et au bout de 14 mois j’ai pris la décision d’arrêter complètement l’hôtellerie.
Aujourd’hui l’agence s’est agrandie et emploie 5 personnes à plein temps et à l’année, ce qui est rare dans nos stations de ski. Nous travaillons avec de grands groupes qui nous permettent d’envisager un développement à échelle nationale pour les prochaines années.
Quels souvenirs gardez-vous de Vatel ? En quoi votre profil de Vatélien vous a-t-il aidé dans la création de votre entreprise ?
Vatel, que de bons souvenirs… Comme je l’ai dit précédemment, les bonnes bases de gestion m’ont beaucoup aidé dans la création de mon entreprise, car lorsque l’on sait comment bien gérer un hôtel, alors on est capable de gérer de nombreux autres types d’entreprises.
Quels sont vos projets à court, moyen, long terme ?
J’ai réalisé deux de mes souhaits d’enfance. D’abord je voulais travailler dans l’hôtellerie et plus tard je voulais être créateur de pub. Vatel a réalisé mon premier rêve, et aujourd’hui je vis le second dans mon métier en communication et publicité.
Je vais bientôt fêter les 10 ans de ma nouvelle carrière. A court terme, La Mobylette Jaune va continuer son expansion et ouvrir de nouvelles agences dans d’autres stations des Alpes. A moyen ou long terme, j’ai déjà eu des propositions pour me relancer dans mon premier métier, l’hôtellerie-tourisme. Mais ça, c’est le destin qui en décidera…